En vert et contre tout [PV Angel Watts]

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« Votre condition ne cesse de se dégrader... » Soupira la rousse aux yeux verts, en toisant sévèrement le vieil homme installé sur son trône métallique, dans la plus haute tour de l'île.

Sachant à quelle tête de mule elle avait affaire, Amelia Voght expira bruyamment par les narines, secouant sa crinière en fronçant les sourcils, puis mit les mains sur ses hanches. L'ancienne infirmière avait l'habitude des patients récalcitrants.

« Vous pourriez au moins faire semblant de ne pas vouloir empirer les choses. Depuis le dernier examen, votre hématocrite a encore baissé. Et on ne parlera pas de l'écho cardiaque, ou de l'état de vos articulations. À quoi bon résider au cœur d'une cité à la pointe de la technologie, si vous ne survivez pas assez longtemps pour en bénéficier des avancées ? »

Indépendamment de sa volonté, Amelia commença à se transformer en brume. Cela lui arrivait, lorsqu'elle laissait ses émotions l'envahir : son pouvoir prenait le dessus. Uniquement tangible jusqu'aux hanches, la jeune femme ressemblait à un djinn des contes orientaux, le bas du corps formant un cône de fumée colorée. Flottant ainsi dans les airs, le visage exprimant sa désapprobation, la mutante attendit farouchement que son interlocuteur grisonnant daigne lui répondre.
Erik, à demi plongé dans ses pensées, délaissa les lointains souvenirs d'une autre rousse qui savait l'obliger à prendre la parole, et ramena l'entièreté de sa concentration sur la trentenaire au regard d'émeraude, dont l'élégant chemisier d'un bleu pétrole accentuait joliment la taille de guêpe.

« À quoi bon économiser mes ressources, alors que nos ennemis affûtent leurs armes, dans l'ombre ? Ce n'est pas en me passant de mes facultés que j'empêcherai les nôtres de finir décimés, mademoiselle Voght. » Tonna l'impérieux régent de Genosha en creusant les joues, sa voix sonnant comme un cor cuivré.

S'appuyant sur ses accoudoirs, Magneto se redressa, le fil de sa cape se déroulant dans son dos tandis qu'il descendait les trois marches le séparant de son infirmière particulière. Dans l'enceinte de la salle, l'écho de ses hautes bottes se répercuta doucement, masquant le chuintement de la feutrine lui habillant les épaules et le dos d'un filet rubicond.

« Ma nation compte sur moi. Mes frères, mes sœurs, mes semblables, placent en moi l'espoir d'une vie meilleure. Et je n'ai pas prévu de les décevoir. À moi d'assumer seul les conséquences de cette décision. » Songeur, il marqua une pause, puis demanda, d'un timbre plus faible, moins autoritaire. « Vous disiez pouvoir ralentir la dégradation ? »

« J'ai dit que cela me paraissait réalisable. Mais on sort de mon domaine de compétence... Il vous faudrait demander à des thérapeutes spécialisés, des soigneurs qui ont appris à contourner les voies thérapeutiques classiques. La kinésithérapie, par-exemple... »

« … Ou les phytothérapies ? » Coupa l'octogénaire avec un regard insondable, le dos tourné par-rapport à Amelia, le visage baigné dans les premières lueurs de l'aurore embrasant les eaux de l'océan Indien.

« Hum... Je suppose que oui. Certaines plantes, correctement conditionnées, et à des doses appropriées, pourraient théoriquement prévenir les processus métaboliques qui vous assaillent. » Nuança la mutante aux cheveux de feu, sans trop savoir de quoi elle parlait.

Le maître du magnétisme, casqué de son heaume protecteur, hocha lentement la tête, comme pour acquiescer à une affirmation que lui seul pouvait entendre.

* Il est grand temps que nous ayons une petite discussion, miss Watts. Ou plutôt devrais-je dire Lady Poison *

***

Nul ne mettait les pieds sur l'île de Genosha sans l'aval préalable de Magneto. Toutefois, par respect pour les siens, Magnus ne refusait jamais l'asile à un ou une mutante, quel que soit le camp du visiteur, tant qu'il n'apportait pas le conflit avec lui. Angel Watts s'était pliée à la règle, en demandant à pouvoir visiter les serres et jardins répartis sur toute l'île, afin d'en étudier la flore locale.

Vue du ciel, Genosha n'arborait pas un centimètre de verdure. Tout y était de verre et d'acier, en particulier sa capitale, Hammer Bay, avec une architecture aérienne, éthérée, tournée vers le ciel et la légèreté. Cependant, on pouvait y trouver des serres étendues, qui, sous leurs parois translucides filtrant les rayons du soleil avec une opacité calculée, recelaient mille et une variétés d'organismes végétaux s'épanouissant en toute liberté. Confiés aux bons soins de mutants chlorokinésistes ou simplement passionnés d'horticulture, les serres de Genosha produisaient légumes, fruits, et plantes, pour les habitants de l'île, tout en constituant des parcs à visiter pour les amoureux d'écorce. Les serres étaient également les lieux les plus dépourvus de technologie, au sein de Genosha, qui se targuait tout de même d'être le paradis des technocrates. En aucun autre endroit de l'île, Erik n'escomptait retrouver son invitée australienne.

Les jardins exotiques, où étaient cultivées les variétés les moins communes de plantes, furent d'emblée sa destination. Flottant sur un disque de métal, le vieil homme casqué survola de loin ses administrés, croisant quelques mutants volants ou propulsés par des flammes, admirant comme toujours avec quelle harmonie une société exclusivement mutante prospérait. Ceux qui se faisaient appeler les Acolytes, tous les mutants ayant décidé d'accompagner Erik sur Genosha, savouraient leur vie dans un endroit où ce qui les définissait n'était plus source de honte, mais de fierté, et vu comme un apport appréciable à la communauté. Le havre de paix de sa race fit sourire Magneto, qui repensa à l'institut de son ami, en banlieue new-yorkaise. Autant comparer une ébauche, un prototype, à un produit fini et fonctionnel !

* Et pourtant, tu persistes à refuser de me rejoindre, Charles... * Regretta le leader de la Confrérie avec un pincement au cœur, avant d'arriver à destination.

Comme partout ailleurs sur l'île, la serre disposait d'un toit dont une portion contenait uniquement du métal. Sans même y penser, Magneto écarta doucement l'acier poli sur son passage, avant de reboucher le trou derrière lui, comme un opercule refermable. À l'intérieur, il faisait chaud, et humide. Les vêtements de Magnus ne tardèrent pas à lui coller à la peau, provoquant une désagréable sensation de gêne chez l'octogénaire allemand. Prenant sur lui, Erik se posa au sol, sur la terre meuble et riche en nutriments minéraux, condensant le disque en une sphére de la taille d'une bille, qu'il rangea dans une poche par la seule force de son esprit. Une utilisation puérile et superficielle de ses dons, aurait dit Amelia Voght.
Peu de gens circulaient dans la serre, ce qui facilita les recherches du pire ennemi des X-men. Guidé par sa perception des champs magnétiques, il s'orienta vers la personne la plus proche, dénichant Lady Poison tandis que s'imprégnaient à ses narines des odeurs sylvestres et fraîches.

« Tout se passe à votre convenance ? » Lâcha-t-il à mi-voix, pour signaler sa présence.

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En vert et contre tout

Angel avait trouvé durant ces 5 années de voyage autour du monde un endroit particulier, il faut bien le dire, un endroit loin de tout, ou l'homme, ou plutôt l'humain n'avait aucune emprise. Certes sont arrivé n'étais pas attendu la première fois, mais elle avait eu le droit de parler au maitre des lieux, un certain Erik. Angel avait beau faire partie de l'institut de Xavier elle ne se préoccuper pas des conflits extérieurs, la seule chose qui l'intéresser était les plantes, la seule chose qui lui rester de son mari a ces yeux, ces recherches qu'il avait faites dessus, tous les avancer qu'Angel avait fait par la suite. Elle bien sur ces recherches marcher parfaitement bien mais Angel n'était pas du genre à les partager pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas confiance en les humains , c'était des humains qui avait tuer le seul amour de sa vie , le seul qui l'avait accepter comme elle était qui lui demander d'utiliser ces pouvoirs sans retenue qui était émerveiller quand elle faisait revivre une plante mort, qui avait était jusqu'à accepter que leur vie soit plus écologique grâce a Angel ... Elle bien sur ces recherches marcher parfaitement bien, mais Angel n'était pas du genre à les partager pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas confiance en les humains, c'était des humains qui avaient tué le seul amour de sa vie, le seul qui l'avait accepté comme elle était qui lui demander d'utiliser ces pouvoirs sans retenue qui était émerveillée quand elle faisait revivre une plante morte, qui avait était jusqu'à accepter que leur vie soit plus écologique grâce a Angel ... Bref tout ça pour dire que les recherches de son mari l'avaient aidé à rester jeune et à ne pas être toucher par les maladies, car ce dernier lui avait injecté pas mal de virus en tout genre et le corps d'Angel les avait assimilées à son organisme créent même des antidotes même a ceux les plus mortels actuellement. Elle avait aussi trouvé une certaine jeunesse éternelle, mais pas complètement non plus, puis elle reste quand même mortelle. Elle se garder bien de raconter sa vie et surtout de dire son âge. Après avoir eu une longue discussion avec ce cher Erik lui expliquant qu'elle ne chercher qu'à étudier les plantes, certaines ne poussant qu'ici. Elle était d'ailleurs revenue plusieurs fois pour étudier ou pour récupère des graines et voir comment ces dernières pouvais évoluer dans un autre environnement, tout en gardent un certain contrôle.

À peine était-elle arrivée dans la serre qu'elle avait retiré ces chaussures et sa veste pour les ranger dans son sac se retrouvent en simple robe blanche, sans manche, déchirer à certains endroits et tacher de terre ou d'herbes, les pieds se couvrent peu à peu de terre. Cette sensation était vraiment des plus agréable pour la jeune femme. Elle avait d'ailleurs eu beaucoup de mal à se réhabituer au vêtement, mais surtout aux chaussures quand elle avait rejoint Xavier dans son institut, d'ailleurs sa demeure marcher grâce aux plantes et non-grâces à la technologie. Elle refuser même d'avoir un téléphone ou un ordinateur, sans parler de la TV, c'était des choses qui lui étaient étrangères et complétement absurdes. Après tout, elle avait vécu plus de 200 ans sans aucun vêtement dans la nature la plus sauvage même si les murs de son manoir tenaient encore, il avait était remplis par les plantes, certes, elle n'était pas complétement nue non plus, elle porter des vêtements conçut en feuille et autre matériel bio si on peut dire ... Mais les vêtements en tissu étaient étranges dans un premier temps, mais il était quand même évident que c'était plus pratique que ces anciennes tenues. Bref, elle était bien parmi les plantes a leur parles à les faire pousser ou à leur donner ce qu'elles voulaient comme de l'eau ou du soleil. C'était un peu comme une mère avec ces enfants, elle apporter une attention particulière à chaque plante car chacun était unique. Elle était d'ailleurs en train de replanter une fleur qu'elle avait fait pousser à l'institut dans la serre, car elle serait bien mieux avec cette humidité. Elle entendit alors la plante chuchoter en lui disant que quelqu'un arriver. C'était rare de voir quelqu'un dans les serres, mais elle reconnut la voix d'Erik. Elle se releva alors essuyant la terre sur sa robe sans aucun gène pour se tourner vers l'homme en question avec le sourire. Elle avait de la terre un peu partout que ce soit sur la robe, sur le visage, les mains ou les pieds, mais ça ne la déranger vraiment pas après tout la terre est une bonne chose pour le corps.

- Toute ce passe très bien Monsieur Lehnsherr, je vous suis vraiment reconnaissante de m'accorder l'accès de vos serres ... Ces plantes sont vraiment magnifiques, certaines sont même uniques et ne poussent qu'ici, c'est un vrai plaisir de venir à chaque fois. Par contre, les plantes n'ont pas assez d'irrigation, même si certaine ont des racines assez profondes pour trouver des nappes souterraines d'autre sont trop petite pour les attiendrais, et l'armature qui se trouve autour d'elle empêche souvent la pluie d'entrer, pensez-vous qu'il serait possible de faire un système d'irrigation un peu plus pousser celui actuelle est vraiment bien organiser, mais il ne délivre pas la même quantité d'eau partout, certaines plantes son noyer sous l'eau alors que d'autre non pas assez pour se développer. Je pense aussi qu'un bassin pourrait être mis quelque part le reflet du soleil dans l'eau rendrait les plantes plus heureuses.

Certes, Angel pourrait utiliser les plantes pour l'irrigation, mais ça serait fatiguent pour elle peut après tout l'homme a conçu le métal et le bois pour ça.

-Mais je pense que vous n’êtes pas là pour parler plantes, ça n’est pas votre domaines, et pour quelqu’un de votre rang …. Je ne vous vois pas mettre les mains dans la terre je me trompe ? Alors dit moi ce qui vous amène ici, sans passée par 4 chemins s’il vous plait …. ?

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Rayonnante, dans son milieu de prédilection, Lady Poison ne se censura pas et démarra au quart de tour. Magneto venait à peine de lui adresser la parole que déjà elle lui répondait, énumérant d'abord ses raisons d'être aux anges, puis les améliorations notables que les serres pouvaient accueillir selon elle. Amusé par l'engouement de la mutante brune, Erik se garda bien de dire que le confort des plantes lui importait peu, suspectant par-ailleurs à moitié que les suggestions d'Angel soient déjà en cours d'étude par les habitants chargés de l'entretien des serres de l'île. Toutefois, voir en premier plan une jeune femme couverte de terre, vêtue d'une simple robe (qui avait dû être blanche, dans une autre vie), plaider aussi passionnément en faveur du monde végétal, tranquillisa l'octogénaire, en lui fournissant sur un plateau d'argent un sujet à aborder lorsque le besoin s'en ferait sentir.

La passion débordante de la botaniste s'évanouit hélas rapidement, lorsqu'elle se rappela qui se tenait en face d'elle. Tout sauf dupe, Lady Poison ne tergiversa pas outre mesure, interrogeant son hôte casqué sur le motif de sa visite sans tourner autour du pot. Appréciant les personnalités directes, Magneto ne mit toutefois pas sur le tapis d'emblée le sujet qui le préoccupait. Ç'aurait été appeler de ses vœux un refus catégorique, en plus de gaspiller l'une des rares occasions qui lui étaient offertes d'échanger avec une X-men prête à l'écouter.

« Au risque de vous contredire, ma chère, je suis venu vous voir pour parler plantes, bien au contraire. » Affirma le plus sérieusement du monde le maître du magnétisme, en haussant les sourcils pour marquer sa franchise.

D'un pas lent, Magneto s'approcha prudemment d'une ramure, apposant une main protectrice sur l'écorce épais d'un tronc aux tons clairs. Son regard accroché au détail du réseau de branches qui constituaient le sommet de l'arbre, il enchaîna, s'adressant autant à lui-même qu'à son interlocutrice :

« J'aurais aimé avoir votre avis d'experte, puisque la botanique n'est, comme vous l'avez très justement dit, pas mon domaine. Je prévois d'agrandir la superficie de nos serres, afin d'augmenter le nombre d'espèces végétales présentes sur Genosha. J'ai déjà consulté plusieurs personnes, qui se sont toutes portées garantes de l'intérêt que nous avons, ici, à augmenter la biodiversité de notre flore. Je voudrais savoir quelles espèces seraient, selon vous, prioritaires à implanter ? » Avec une pause calculée, Erik revint à Angel, le visage marqué par des plis d'inquiétude. « Tant de variétés disparaissent chaque année... Il se pourrait bien que certaines soient même actuellement sur le point d'être rayées de la carte. Je voudrais essayer d'en sauvegarder un maximum de la folie des hommes... Mais le temps joue contre nous. À part nous efforcer de prioriser quelles espèces sauver de la destruction, nous sommes impuissants, hélas, face à l'ampleur de la catastrophe écologique de notre siècle. »

La pollution. Un sujet de choix, pour qui souhaitait insuffler une animosité. Même le plus calme et bienveillant des écologistes devenait colérique et ardent, lorsqu'on abordait avec lui la déforestation du poumon de la Terre, les politiques mercantiles des grands groupes agro-alimentaires étouffant sans vergognes des hectares de forêts, ou l'augmentation aberrante de l'appétit de la société de consommation, qui engloutissait chaque année un peu plus des ressources nécessaires au bien-être de la biosphère. Sans même la connaître, Magneto se doutait que le sujet titillerait les pulsions les plus primales de Lady Poison ; cerise sur le gâteau, faire de la récupération de cette thématique pour sa propre paroisse allait être un jeu d'enfant, pour le régent de Genosha. L'octogénaire sentait déjà venir à lui des poignées d'arguments lui permettant de mêler, de lier, son propre combat avec la lutte anti-pollution des écologistes. Ce ne serait qu'une fois Angel acquise à sa cause que le mutant père de trois enfants s'autoriserait à lui révéler ses besoins thérapeutiques. De fils en aiguille, Magnus espérait amener la spécialiste des plantes à lui proposer d'elle-même de le soigner, d'améliorer son quotidien.

Dans le but d'en rajouter une couche, il remua un peu plus le couteau dans la plaie, en revenant se placer près de l'australienne au regard acajou, l'air perdu dans ses souvenirs.

« Ah ! Bien sûr, j'entends d'ici ce que dirait mon vieil ami sur le sujet... » L'ombre d'un sourire indulgent fit frémir les lèvres pâles du déporté juif, tandis qu'il invoquait l'esprit du professeur Xavier dans la conversation. « … Il préconiserait la patience, nous inciterait à travailler en collaboration avec les hommes et les femmes non-mutants partageant la même motivation, répéterait que l'union fait la force, etc. Et pendant ce temps, dans un silence de mort, des milliers de végétaux seraient froidement abattus. »

S'il avait pu, Erik se serait aventuré à verser une larme, mais n'en éprouva pas l'envie. Il lui restait, au demeurant, son passé de prisonnier d'un camp de concentration pour alourdir de gravité cette dernière phrase, qui donnait l'impression que Magneto comparait la destruction d'arbres à la mise à mort des juifs par le régime nazi. Songeur, son timbre de voix rejoignit le silence ambiant, troublé uniquement par quelques chuintements de feuilles ballottées par un courant d'air invisible. Feignant de ne pas remarquer le sous-texte sur la situation des mutants, équivalente à celle d'une espèce menacée, Erik tomba dans le piège de la surenchère, soufflant lentement avant de chercher à revenir sur une position optimiste.

« Au moins ici, ces espèces seront protégées, libres de se développer à leurs aises. »

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Angel écouta avec attention l'homme sans l'interrompre même si la colère monter en elle avec le temps, elle avait appris à vivre avec bien qu’il y avait beaucoup de ronces qui venait de pousser dans la serre et autour d’elle. Elle se ficher du reste du monde des combats ou de tout le reste d'ailleurs elle ne s'inquiéter que pour ces plante et il lui fallut quand même plusieurs minutes pour se calmer à cause des propos tenue par le vieille homme avant de lui répondre enfin .

- Vous parler d'améliorer Génosha de sauvegarder les plantes ... Mais vous n'entendez ni ne voyez, ce que moi, je vois et j'entends ... Les plantes parlent, et racontent beaucoup de choses, comment je pourrais croire qu'un homme comme vous qui adorer le métal va vraiment faire quelque chose pour les plantes ? Il suffit de regarder votre ile ... Elle est couverte de métal même les serres en sont couvertes pour limiter leurs propagations sur les immeubles. Comprenez qu'il est difficile de croire que quelque chose d'aussi vivant que la plante intéresse un homme qui ne vient jamais les voir.

Elle le regarda toujours avec le sourire laissent quelque plante l'entourer des leurs tiges comme pour la protéger de quelques choses ou juste la faire reculer d'Erik.

- La pollution est déjà là depuis des siècles, elle ne fait que grandir, que ça vienne de l'humain ou des mutants, c'est la même chose. Vous avez l'un comme l'autre besoin d'eau, de papier, de chaleur ... Et tout cela vient de la nature elle-même ... Pour moi, tout le monde est responsable. Beaucoup de plantes ont déjà disparu même si j'en ai gardé des graines, ça ne serre a rien de les planter l'environnement n'est pas propice à leurs évolutions. L'homme viendra toujours là où la nature se trouve, il voudra toujours s'agrandir, et vous aussi, plus de mutants viendront ici plus vous aurez besoin de place, et ce sont les plantes, qui ne représentent rien à vos yeux, qui vont empathie de cet agrandissement.

Elle toucha quelque plante pour leur redonner un peu plus de vie laissent une graine tomber pour voir pousser une plante carnivore démesurer, dangereuse mais si belle et docile. Un petit animal, un compagnon pour Angel qui ne craint rien de cette chose.

- Charles dit beaucoup de choses, il est vrai. Mais je n'écoute pas les humains ou les mutants ... Je n'ai vraiment que faire de ces disputes de pouvoir, tant que je peux m'occuper du jardin, c'est tout ce qui compte pour moi. Les humains ont beau être motivés, ils ne peuvent pas entendre les plantes comme moi, je les entends, ils pensent bien faire et au contraire, il torture les plantes, leurs cries est insupportable pour moi.

Elle ferma les yeux en caressent toujours la plante carnivore avant de s'asseoir sur une de ces racines qui venaient de sortir, restent toujours blotti contre lui.

-J'accepte de vous aider dans votre recherche même si je sais que vous n'en avez que faire de ces plantes, je m'inquiète pour elle.

La dernière phrase d'Erik raisonna encore dans l'esprit de la jeune femme. Cette dernière la fâcha un peu montrent alors quelque chose a Erik en forcent un peu les plantes à pousser plus rapidement, mais elles furent vite arrêtées par le mur de métal de la serre.

-Libre ... Protéger ... Je ne vois pas les choses comme vous, elles sont enfermée, et non-libre, surprotéger ou captive, on ne leurs ne laisse pas la place qu'elle devrait avoir ... Je connais chaque plante et j'en possède des millions de graines d'espèces différents chez-moi, que j'ai cumulés durent toutes ces années et surtout durent mes 5 derrière année à voyager à travers le monde. Vous voulez bien faire, je le sais, mais les plants me disent de ne pas avoir confiance en vous ... Que vous avez votre conflit entre humains et mutant qui fausse votre jugement sur tous les autres sujets ou bien que vous prenait chaque sujet pour exemple à votre idéale.

Elle fit rétrécir la plante carnivore pour éviter que cette dernière ne mange quelqu'un ça serait dommage quand même.

- Je vous accorde une confiance restreinte, car je n'ai confiance qu'en les plantes, elles sont les seules à me dire la vérité sans passer par d'autres chemins que celui du mensonge comme l'espèce humaine ou mutante. Évitez de jouer au chat et à la souris avec moi, car je ne serais jamais la souris. Je n’ai, pour le moment, rien contre vous Monsieur, mais j’accord que très rarement on confiance total dans les gens …. Même les mutants, ils sont tous changent. Soyez franc comme les plantes et tout se passera bien entre nous, j’aimerais éviter de tuer encore ….

Angel avait dit cela a voix un peu pas, certes elle regretter parfois d’avoir tué mais c’était rare il faut le dire car il avait tous était coupable de quelque chose.

-D’ailleurs … je trouve que vous avez mauvaise mine ces dernier temps, il serait bien vue pour vous de manger un peu plus de vitamines et autre complément, surtout à votre âge.

Elle s’approcha d’une plante pour récupérer des perles étrange pour revenir près d’Erik.

-Prenez cela … vous aurez moins l’air d’un zombie sur pattes …. Ou sur disque de métal …

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* Voilà qui est... Contraignant. * Résuma pour lui-même Magneto, à mesure que Lady Poison s'hérissait de ronces, attirant contre son giron tâché de terre ses protégées quand, au contraire, elle ne les incitait pas à croître à une vitesse surnaturelle. * Je connaissais les délateurs humains, les animaux capables de flairer la culpabilité, les machines détectrices de mensonges... Mais jamais encore je n'avais été dénoncé par des plantes. *

En s'entendant être décrit de manière assez sévère par ce qu'Angel lui rapportait des opinions du peuple chlorophyllien, Erik jeta à ce dernier une œillade noire, voyant purement et simplement voler en éclats sa possibilité d'amadouer la jeune femme en totale symbiose avec le monde végétal. Son interlocutrice, fidèle à elle-même, ne tarissait pas d'arguments et de figures de style pour clarifier sa position, défendant d'un ton passionné (" enflammé ", aurait dit un mauvais plaisantin comme Pyro) son opinion. Emportée dans son élan, la jeune mutante brune alla même jusqu'à menacer directement son hôte, en exigeant de lui une entière transparence dans ses propos, sous peine d'obliger Angel à « tuer à nouveau ».

* Une menace de mort, nous en sommes déjà là ? Mademoiselle Watts semble oublier où elle est, et à qui elle s'adresse. * Gronda l'octogénaire, qui, à l'annonce de la menace, avait haussé les sourcils sous son casque, posant sur Lady Poison un regard d'acier poli, tranchant et glacé.

Manifestement prise par ses émotions (les plantes semblaient en ébullition, autour d'elle), la chlorokinésiste s'était laissée emportée, ses mots dépassant de loin sa pensée. De ce qu'Erik savait des jeunes adultes (et pour lui, une apparente trentenaire appartenait à cette catégorie), ils ne connaissaient que rarement la vertu de la modération. Cela venait plus tard, après que quelques erreurs dues à l'emportement ne leur montre les dégâts causés par une phrase lâchée à la va-vite, ou un geste exécuté sans penser aux conséquences. L'espace d'un instant, néanmoins, le maître de la Confrérie eut sur le bout de la langue l'envie de remettre les choses au clair, entre Angel et lui, notamment concernant leurs capacités respectives à s'éliminer. Une bêtise, naturellement. Un comportement puéril, qui n'aurait fait qu'accentuer les tensions entre les deux interlocuteurs, en rajoutant de l'huile sur le feu. L'australienne ne semblait pas être le genre de femme à se replier face à une démonstration de force. Une fois encore, sa nature passionnée faisait qu'elle aurait certainement eu tendance à répliquer sans céder un pouce de terrain à Magnus, campant sur ses positions. L'un dans l'autre, il s'agit d'une information intéressante, pour le vieil homme, qui apprenait de plus en plus à qui il avait affaire.

L'homme au casque de métal put toutefois mal contenir son désarroi lorsque la brune en simple robe blanche s'approcha de lui, pour lui tendre un amas de gouttes provenant d'une plante. Circonspect, hésitant, il se tint devant Lady Poison, l'air dépassé, tandis qu'elle lui suggérait de "prendre" les gouttes.

* En quelques phrases, elle passe de me menacer de mort à me proposer une substance étrange... En me traitant de zombie, au passage. Suis-je supposé ne pas craindre qu'elle veuille m'empoisonner ? * Cette hypothèse ne tenait pas debout, puisque si Angel avait voulu tuer Magneto, elle serait déjà passée à l'acte.

Le vieil ami de Charles Xavier, cependant, ne pouvait se défaire aisément de ses réflexes. De plus...

« Que me présentez-vous là ? Des perles de rosée ? Et, plus important, que suis-je censé faire ? » Demanda le maître des lieux, assez perplexe, en observant d'un air méfiant ce que lui tendait Angel. « Dois-je l'ingérer ? Le laisser pénétrer sur ma peau ? Le mélanger à autre chose ? »

Un peu perdu, il attendit les consignes plus explicites de la botaniste, qu'il exécuta sans se poser de questions. Peut-être par simple effet placebo, ou parce que le principe actif du liquide agissait vite, Erik se sentit aussitôt mieux. Les couleurs lui revinrent, au niveau des joues, et sa sclérotique auparavant injecté de sang reprit une teinte plus blanche, plus saine. Reconnaissant, il soupira d'aise.

« Merci de votre sollicitude, miss Watts. J'espère que vous pardonnerez à un vieil homme ses égarements passagés... » Poursuivit-il derechef, en ramenant la conversation sur son terrain initial. « Je reconnais que les plantes ont parfaitement raison sur ce point : mon jugement est faussé par le combat que je mène, biaisé par des années à voir et revoir le même scénario se répéter. Arrivé là où j'en suis, il est facile de tomber dans le piège, et de s'enfermer dans ses principes. »

Lady Poison avait donné au père des jumeaux Maximoff matière à réfléchir, sur de nombreux sujets. Le fait qu'elle ait déjà tué, par-exemple, ou sa vision très absolue des responsables de la pollution. Conscient qu'il lui fallait composer avec les murmures des plantes, Magneto considéra avec empathie l'australienne brune. Assez statique, il demeura à sa place, articulant doucement :

« Ce doit être invivable, pour vous. Entendre les végétaux, les plantes, crier, pleurer, supplier qu'on arrête de les torturer... Être la seule oreille dans laquelle ils déversent leurs plaintes... Je vous admire, mademoiselle Watts. À votre place, je me serais certainement laissé envahir par la rage, et je me serais lancé de toutes mes forces contre les monstres responsables des horreurs de la déforestation. Je n'ose même pas essayer d'imaginer ce que ce doit être, de vivre au quotidien avec les lamentations de milliers d'organismes dans le crâne. Charles lui-même n'a jamais eu à subir autant de suppliques en même temps... Sauf peut-être quand il utilisait le Cérébro. »

La nostalgie quitta vite Erik, cette fois, qui ne voulait pas replonger dans le vague-à-l'âme. Imperturbable, Magnus songea à voix haute :

« Le pire, c'est que vous êtes condamnée à ne jamais connaître la paix... Vous continuerez d'entendre les hurlements de protestation et les rugissements de douleurs des plantes, tant qu'on continuera d'en abattre des hectares en quantités industrielles. Ce qui, nous sommes bien d'accord là-dessus aussi, n'ira pas en s'arrangeant, dans les années à venir. Comment... » Pour l'ancien cobaye de Schmidt, l'idée était inenvisageable, impossible à conceptualiser. « Comment pouvez-vous seulement envisager le futur, mademoiselle Watts ? Où trouvez-vous la force de rester dans vos jardins, alors que chaque jour, de plus en plus de voix vous supplient de les aider, rongeant de l'intérieur votre âme en vous implorant de mettre un terme à leur calvaire ? Comment peut-on survivre à pareille torture mentale, et surtout, continuer à vivre, en sachant que cette torture ne fera qu'empirer avec les années ? »

Timidement, l'octogénaire fit un pas en direction de l'infortunée mutante, lui tendant la main (sans s'attendre à ce qu'elle la saisisse).

« Je n'entends pas ce que vous pouvez entendre (et heureusement ! D'après ce que vous me dites), et je ne comprends pas les plantes comme vous les comprenez. Mais je peux imaginer à quel point le sujet vous touche. Je peux comprendre que vous vous méfiez des hommes, que vous soyez fatiguée d'entendre leurs victimes se lamenter tandis qu'eux, sourds à leurs plaintes, persistent à les maltraiter. Je pense même pouvoir réussir à comprendre quelle lassitude est la vôtre, de voir les décennies s'enchaîner sans que rien ne change, parce que j'ai vécu la même chose, tout au long de ma vie, avec mon combat pour la libération des mutants.

Si je vous dis tout ceci, Lady Poison, c'est pour insister sur quelque-chose qui me semble important, et que je sais d'expérience : il n'y a que vous, qui puissiez défendre les plantes. Vous en avez les pouvoirs, vous avez la capacité de les comprendre, d'être un trait d'union entre deux mondes qui ne peuvent pas communiquer. Si vous n'agissez pas, personne ne le fera. Si vous n'agissez pas, vous finirez votre vie aussi usée que je le suis, à vous demander ce qui se serait passé si vous vous étiez élevée, si vous vous étiez battue, pour ce que vous savez être juste. »

**ADMIN** ☯ *Lady Poison*

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Angel le fixa sans aucune peur même si elle savait qu'Erik était plus puissant qu'elle, elle ne se laisser jamais faire par l'espèce humaine ou mutante et encore moins par les hommes qu'elle haïssait autant que les humaines même si ça ne se voyait pas vraiment. Elle s'approcha alors pour lui donner les perles avant de s'éloigner pour retourner vers les plantes.

- Les avaler suffira amplement, votre mort, dans l'immédiat, ne m'apporterais rien dans votre état, vous ne feriez pas un bon engrais pour les plantes alors autant vous redonner un peu de vie pour ressembler plus à un homme de pouvoir qu'à l'ombre de lui-même. Arrêter de dire que vous êtes vieux, je vais finir par me sentir vexer si cela continue.

Il faut bien l'avouer Angel était bien plus vieille que lui-même si cela ne se voyait pas. Elle le regarda de nouveau pour écouter son discours et sentir une certaine compassion pour elle à cause de la situation actuelle qu'elle subit. Elle essuya ces mains sur sa robe encore une fois avant de prendre la main d'Erik pour s'approcher de lui.

- Vous parler comme les humaines ... Me venger ... Ça ne sert à rien, la haine appelle à la haine, la violence à la violence ... Je ne ferais qu'engendrais de la haine envers les plantes rien de plus ... Pourquoi me fatiguer à tuer une espèce qui s'autodétruit déjà entre elles, ou bien tout seule ... Je n'ai qu'à attendre la fin de l'humanité pour pouvoir reprendre le contrôle ça n'est pas si compliquer. Certes en contrepartie, je les entends hurler et crie à tout point de vue, mais je sais qu'on aura le dessus un jour ou l'autre.

Elle garda la main d'Erik dans la sienne tournent juste un peu le poignet pour qu'Erik puisse le voir, elle passa doucement son ongle dessus pour l'ouvrir, mais aux lieux de voir du sang couler, c'était une sorte de gélatine blanche qui sortit se mettent à gonfler un peu sur la blessure avant qu'Angel ne la retire pour voir qu'il n'y avait plus aucune trace.

- Quand j'ai perdu la personne, la plus précieuse à mes yeux, j'ai essayé de me donner la mort plus de 50 fois ... Mais comme vous le voyez cela m'est impossible. J'ai essayé bien des façons de mourir avant de vouloir comprendre pourquoi et de reprendre les recherche de mon mari ... J'ai découvert tellement de choses, je me suis renfermé par rapport au monde extérieur ... D'ailleurs quand Charles est venu me voir, j'étais vraiment une plante sauvage, je crois que le plus dur pour Charles a était de m'habiller ... Je ne supporte pas les vêtements mais avec tous les jeunes de l'institut je ne pouvais pas vraiment me balader habiller avec des plantes sur le corps, bien que je ne sortais jamais du jardin de l'institut. En y repensant, c'était plutôt comique. Surtout que j’oublier parfois certains vêtements …. Ou sous-vêtements.

Elle lâcha enfin la main d'Erik pour recommencer à marcher dans la serre touchent certaine plante pour les soigner.

- Je ne sais pas les humaines pour ce qu'ils font aux plantes, c'est dans leurs natures de détruit ce qui n'arrive pas à comprendre. Je les hais pour ce qu'ils m'ont fait et ce qu'ils m'ont pris de plus précieux au monde.

Elle serra doucement son collier qu'elle avait autour du cou, un pendentif en cœur avec la photo de son mari dedans et ces deux bagues aussi qu'elle avait retiré. Les objets les plus précieux pour la jeune femme, elle pourrait perdre le contrôle si on y touche ou qu'on lui vole. Bref, elle regarda encore une fois le jeune Erik.

- Je n'ai pas vécu les mêmes choses que vous Erik ... Votre haine pour les hommes est si grande qu'elle vous aveugle parfois. Pour m'a part j'ai beaucoup de recul sur ce qui s'est passé ... J'ai eu le temps de réfléchir, de comprendre et de faire avec, je suis une plante, je sais patienter pour attendre le bon moment pour me révéler enfin ... La nature a déjà contrôlé le monde il y a des milliards d'années de ça, le karma tourne ... Il suffit de voir comment évolue l'humanité, elle ne restera pas longtemps encore, d'ici quelque siècles, il n'y aura que la nature qui sera maitresse, et je serai là pour les aider à grandir et peut-être à détruit les derniers descendent de l'humanité. La douleur est le prix à payer pour voir se monde et je l'accepte même si je veux agir ça serait des pulsions primaires inutiles ... Le sang n'apporte rien aux plantes, les cadavres ne sont pas forcément de bon engrais non plus ... Alors pourquoi je me fatiguerais pour quelque mort. Il est vraiment trop simple de tuer avec des plantes, je l'ai déjà fait et le refaire ne me dérange pas le moins du monde, même si les premières fois étaient barbares et violentes, j'ai appris d'autre méthode pour faire disparaitre les corps ... En entier, tout comme le métal.

Elle regarda Erik comme pour lui rappelle de ne pas jouer avec elle. Mais s'il ne fait rien contre elle, elle ne fera rien contre lui. Elle s'approcha de nouveau du jeune maitre des lieux, glissant doucement sa main sous le casque pour toucher la joue d'Erik en le fixent dans les yeux un long moment avec le sourire.

- Le corps humain est si étrange ... Il se dégrade avec le temps et redevient poussière alors que les plantes deviennent plus solides avec le temps ...

Elle lui reprit alors la main rides d'Erik posent sa main dessus pour la faire rajeunir, enfin en apparence, elle lui avait réhydraté la peau pour que cette dernière soit de nouvelle lisse, sans aucune ride.

- Il est si facile de le manipuler ... De lui redonner un semble de jeunesse .... Avec le temps vous avez le droit à la souffrance, à la dégénérescence de vos tissus et de tout ce que le corps contient .... Et vous me plaignez ? Avec le temps, j'ai juste appris à vivre avec ces cries, je ne souffre de rien d'autre ... Toutes vos maladies, vos virus vos dégénérassions n'ont aucun impact sur moi .... Richard trouver cela surprenant, il était fasciné par la fête que je ne sois jamais malade, il avait même était jusqu'à m'injecter les maladies les plus courantes pour voir comment mon organisme réagissait .... C'était ce qui m'amuser le plus, le voir comme un enfant à sourire de ça.

Elle repensa un moment au passé avant de se reprendre pour regarder Erik.

-Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. On aurait pu partager nos découvertes avec le monde .... Mais il n'était pas près .... Et il était si sombre ....

Elle se recula alors en repensent encore à ce jour où elle avait complètement perdu le contrôle laissent les plantes prendre le contrôle, tuent pas moins d'une vingtaine de personnes en une nuit. Sa propre famille d'adoption en plus des servants du manoir, enfants, hommes, femmes, vieux et même les animaux y était passée sans la moindre différence dans la violence. Les ronces étaient en priorité, des points aussi tranchent que des rasoirs et aussi longue que des épées. Certaine était couverte de poison. Elle avait aussi créé des plantes carnivores ce jour-là un peu comme un animal de compagnie encore plus violent qu'un chien de garde. Après ce massacre, elle avait mis du temps à réaliser ce qu'elle avait fait, elle avait même essayé de mettre fin à ces jours sans y arriver. Elle avait donc fait un gros travaille sur elle pour comprendre et à se contrôler, mais il lui arrive de perdre encore le contrôle.

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Invité

Un calme incroyable – inhumain – se dégagea de Lady Poison, lorsqu'elle vint prendre la main de son vieil interlocuteur, comme pour lui transmettre la sérénité qui l'habitait. Avec un détachement qu'il n'avait encore jamais vu, Erik entendit Angel évoquer sans sourciller, posément, le jour où les mammifères disparaîtraient, pour redonner le premier plan aux organismes végétaux. Un jour que la " jeune " femme comptait bien vivre. Mentalement, le mutant maître des champs magnétiques se repassa toutes les allusions glissées dans la conversation par son interlocutrice sur le fait qu'elle n'était pas aussi jeune qu'elle n'en avait l'air. Et voilà qu'Angel lui donnait une indication assez nette de son espérance de vie.

* Quel âge peut-elle bien avoir ? * Se demanda immédiatement, mal-à-l'aise, l'octogénaire, en promenant avec envie son regard sur le physique débordant de jeunesse de la mutante brune.

Aussitôt, Erik rêvassa à la possibilité qu'il redevienne, après avoir percé les secrets de jouvence de Lady Poison, le solide trentenaire qu'il fut autrefois. Dynamique, aussi passionné que la gardienne des plantes avec qui il discutait, et guidé par l'expérience de toute une vie... Magneto s'imaginait déjà invisible. Une armée à lui tout seul, investi des pouvoirs et de la vitalité optimales. Ses lèvres pâles frémirent d'un sourire enjoué, jusqu'à ce que son invitée commence à s'ouvrir la chair. Fronçant les sourcils, Magnus ne l'interrompit pas, mais considéra la scarification avec méfiance, ignorant ce que la botaniste cherchait à lui prouver.

* Sa mutation l'a entièrement tournée en plante... * Constata de ses propres yeux le meneur de la Confrérie, sans savoir encore à quel point il était dans le vrai. De l'aveu même d'Angel, la mutante ne pouvait pas mourir, en dépit de ses efforts manifestes pour mettre fin à ses jours après la mort d'un être cher. Le parallèle avec le passé de Wolverine, et son combat pour donner un sens à une très longue vie parsemée de violence, s'imposa à l'esprit de Magneto. Toutefois, pour l'avoir fréquenté en une ou deux occasions, Erik savait pertinemment que Logan ne partageait pas le détachement presque froid, indifférent, de Lady Poison, vis-à-vis du temps. Et l'homme aux griffes d'adamantium passait pour avoir vécu plus d'un siècle !

* Cette femme a plus de cent ans... Largement plus. *

Et, telle qu'il s'apprêtait à le découvrir, cette différence d'âge allait avoir des répercussions très lourdes sur la façon dont Magnus et Lady Poison considéraient les choses. La chlorokinésiste s'en retourna à ses plantes, évoquant sans un tremblement dans la voix toutes les victimes faites par les hommes, relativisant les pertes subies en se projetant dans un futur (lointain et inatteignable pour l'encasqué, manifestement de l'ordre du moyen terme pour la brune) positionné à plusieurs siècles, jour où Angel prévoyait de s'en retourner à la vie sauvage et végétale aux côtés des plantes, redevenues l'espèce dominante. Entre-temps, ce ne serait pour la botaniste qu'une attente patiente, qu'elle meublerait en veillant sur quelques plantes. Une attende de quelques siècles. Un luxe que, assez logiquement, elle seule pouvait se permettre.
Glacé d'effroi, le gestionnaire de Genosha se rendit compte d'à quel point il s'était fourvoyé, en pensant que partager l'espérance de vie d'Angel serait une chance. À force de voir défiler les années comme on observerait le passage des secondes, l'attachement de la brune à autrui s'était quasiment envolé, le dernier humain pour lequel elle s'était prise d'affection étant mort à une date inconnue (possiblement des décennies plus tôt). Au détour d'une phrase, Lady Poison souligna de nouveau qu'elle n'était pas à prendre à la légère dans ses menaces, mais Magneto ne la considérait déjà plus comme un élément gênant pour ses propres plans.

* Elle n'est plus des nôtres. Sa mutation l'a éloignée du statut d'être humain, et l'a rapprochée de celui de déesse. * Songea, presque chagriné pour la reine des plantes, l'octogénaire, tandis que cette dernière lui dévoilait un autre de ses talents en effaçant les rides de sa joue gauche.

Angel Watts pouvait commander aux plantes, se régénérait de la majorité des blessures, résistait aux virus, maladies et toxines, et pouvait même guérir autrui. Son corps ne subissait pas les ravages du temps, ou alors à un rythme incroyablement ralenti. Si elle s'était servie de ses pouvoirs pour agir, tout au long de sa très longue existence, peut-être que le vingt-et-unième siècle aurait été très différent. Avec autant de temps à sa disposition pour infléchir le cours des choses, et des facultés aussi puissantes, Magneto estima que Lady Poison aurait aisément été en mesure d'accélérer le retour au pouvoir des plantes de plusieurs siècles. Mais tout le problème se situait bien là : la mutante avait tout, à portée de main. Une puissance à ne plus savoir qu'en faire, aucune raison de redouter la Mort, donc aucune raison de se dépêcher pour accomplir quelque-chose, et partout où elle allait, des plantes la traitant en amie, voire plus, en impératrice. Lorsque rien ne vous était difficile, tout perdait en intérêt ; lorsque rien ne vous manquait, convoiter n'avait plus de sens. Angel s'était tout simplement désintéressée. À quoi bon se battre, s'il suffisait d'attendre ? En fin de compte, tous ses problèmes se résoudraient d'eux-même, si elle prenait son mal en patience. Et il en allait de même pour tout ce qui, d'ordinaire, occupait l'esprit humain. Même la solitude ne la menaçait pas, avec les milliards de plantes prêtes à lui tenir compagnie pour les siècles à venir.

* Cette femme s'est affranchie de toutes les contraintes, et est devenue la passivité même. Ne rien faire, ne pas agir, juste profiter de sa longévité pour que tout se résolve sans efforts... *

Angel pouvait-elle encore seulement être rangée dans la catégorie des mutants ? Elle était Gaïa, la déesse nourricière de la Terre, observant les empires se faire et se défaire, guettant le jour où ses enfants de bois et de sève reprendraient le dessus, tranquillement tapie dans son sanctuaire, en retrait des turpitudes du monde contemporain. Ses problématiques, ses enjeux, étaient tellement éloignés de ceux du reste des mutants... Détachée de la réalité, Lady Poison se contentait de regarder les choses empirer en secouant la tête de dénégation, mais sans même envisager d'essayer d'intervenir. Étrangère et insensible au sort d'un monde pour lequel elle avait perdu toute envie implication, son rôle se bornait à l'observation placide, comme un chat trompant son attente en suivant paresseusement du regard le mouvement du vent dans les hautes herbes.

* Elle pourrait aussi bien ne pas exister. * Résuma l'ami de Charles Xavier avec méchanceté, avant d'en venir à la conclusion que, l'un dans l'autre, cela restait préférable à une Lady Poison un tant soit peu impliquée dans le présent.

Au vue du discours qu'elle tenait, Angel estimait inévitable que l'humanité, mutante ou non, s'autodétruise. Avec la même confiance, elle pariait sur le fait qu'à cette date, l'homme n'aurait pas transformé la planète en désert aride et impropre à la repousse. En d'autres termes, elle commettait une erreur bien connue des joueurs d'échecs : sous-estimer les ressources de l'adversaire. Magneto comptait bien la détromper (et exploiter cette erreur), en particulier sur le premier point, en assurant la pérennité des siens. Son interlocutrice allait devoir attendre particulièrement longtemps pour voir arriver le jour promis de l'extinction des mammifères. Tant qu'elle se contenterait de rester passive, Erik n'aurait rien à craindre de cette dangereuse créature ; mais, en dépit des affirmations de la brune, il pressentait qu'un jour ou l'autre, Angel se lasserait d'attendre que l'homme disparaisse tout seul. Elle deviendrait alors hostile, pour les survivants. Or, hostile, Lady Poison s'avérerait une formidable adversaire pour les mutants, compte-tenu de son large éventail de compétences.

* Mieux vaudrait l'écarter dès-à-présent de l'échiquier, pour ne prendre aucun risque... * Envisagea celui qui se savait incapable de rivaliser seul avec la reine des plantes. * Pyro... Aidé de Dents-de-sabre, et peut-être d'un autre membre de la Confrérie... * Énuméra-t-il intérieurement, avant d'en revenir à l'instant présent.

« Je ne puis qu'être entièrement d'accord avec vous sur ce dernier point, miss Watts. Le monde est sombre. Très sombre. Et je ne tiens pas à ce que cela ait des retombées sur les miens. » Dans la bouche du leader de la Confrérie, ces mots avaient une étrange connotation menaçante - peut-être à cause de son ton mortellement sérieux et de l'absence de joie sur son visage. « Hélas, je ne puis, comme vous, attendre que les choses se tassent. Nous n'avons pas tous des siècles devant nous. Vous m'excuserez donc d'essayer une autre approche un peu plus active pour venir en aide aux miens. » Asséna l'octogénaire, en insistant volontairement sur le contraire de "passive".

« Je suis néanmoins ravi d'apprendre que vous acceptez de nous aider. » Lança-il en changeant brutalement de sujet, frappant ses mains l'une contre l'autre pour marquer son enthousiasme. « Je vous écoute : quelles sont, à votre avis, les espèces de plantes à implanter en priorité dans les serres de Genosha ? »

**ADMIN** ☯ *Lady Poison*

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En vert et contre tout

Angel écouta avec attention Erik sans l'interrompre en réfléchissant aussi à ce qu'elle venait de dire ... On aurait presque dit qu'il lui en voulait d'être si passive mais elle ne voulait pas risque plus de morts parmi les siens.

-Je comprends votre point de vue .... Nous avons le même but, protéger les nôtres ... Mais mes protégés n'ont pas de système de défense aussi perfectionner que les vôtres, ils ne peuvent pas se déplacer, se reproduire à grande vitesse ... Atteindre la maturité en quelques années .... La nature a besoin de temps et je lui laisse ce qu'il lui faut ....

Elle le regarde de nouveau dans les yeux sérieusement.

- Si vous arrivez à vivre en harmonie avec nous peut-être .... Je dis bien peut-être qu'un autre futur que celui que je vois pourrait être envisageable .... Mais l'homme ne vit que très rarement en harmonie avec la nature ... Il ne la comprend pas assez pour savoir comment réagir ou comment agir avec elle ... Et pourtant c'est la nature qui lui apporte se dont ils ont besoin pour vivre. C'est la nature qui nourrit les animaux et inversement, et les animaux nourrissent l'homme .... Ou le mutant ....

Elle regarda autour d'elle ferment les yeux pour les rouvrir un peu après ces derniers devenant d'un vert très lumineux comme à chaque fois qu'elle est en harmonie avec la nature.

- Vous donnez l'impression de m'en vouloir d'attendre .... Certes si je voulais je pourrais détruit tout ce qui se met dans mon chemin recouvrir la planète de plante tue tout ce qui se trouve sur son chemin .... Sauf que je ne connais pas mes limites et je ne veux pas les tester ....je n'aime pas les humaines et je ne connais que très peu les mutants, je pense qu'il y a beaucoup d'innocents dans les deux camps, et si je m'abaisse à un massacre de masse je ne vaudrais pas mieux que ceux que je déteste. Je n'attaque que pour me défendre .... Si vous ne tentiez rien ne contre moi, je n'ai aucune raison de vous détruire.

Elle s'approcha de nouveau d'Erik sans aucun geste brutal le fixent seulement dans les yeux en laissent une plante entourer Erik avec douceur passent sous les vêtements de ce dernier au passage. Se simple toucher pour lui redonner un peu plus d'énergie et de jeunesse sans trop lui en donner encore.

- Comprenais aussi qu'en 300 ans je me suis renfermé sur moi-même ne vivant qu'entourer de plante qui veiller sur moi .... Voyait cela comme si mon cœur m'avait était arracher quand l'homme que j'aime est mort, je n'éprouve plus rien pour personne car personne n'a jamais rien éprouvé pour moi .... Même Charles .... Je n'éprouve absolument rien envers lui. Il m'a rendu juste plus présentable aux yeux de ce nouveau monde ... Il m'a changé en apparence pour entrer dans le moule de ce monde, pour être en harmonie avec une espèce que je déteste ..... Comment avoir de la compassion pour quelque chose qui est aussi froid que la glace ? Qui était là pour moi durent toutes ces années ? Aucun mutant ou humain n'est venue chez moi en 300 ans ... sauf un, mais c'était autre chose, c'est lui qui avait besoin d'aide. Mais quand j'avais froid, quand j'avais faim .... Qui a pris soin de moi ....

Elle le fixa toujours aussi intensément dans les yeux, quelques veines vertes se dessinent autour de ces yeux comme le Phoenix en avait des noirs.

- Je ne peux avoir pitié de quelque chose qui n'en a jamais eu pour moi Erik ... On peut me demander mon aide je ne refuserais jamais d'aider quelqu'un car c'est dans ma nature .... Mais il ne faut jamais abuser de moi ou le prix à payer n'en sera que plus salé.

Elle baissa les yeux laissent la plante descendre d'Erik après lui avoir redonné des forces pour retourner dans la terre. Elle l'écouta ensuite pour réfléchir.

- Il y a plusieurs sortes de plantes. Il en faudrait qui consomme beaucoup de Dioxyde de carbone pour vous apporter un air plus sain. Il y a aussi une espèce qui se propage à grande vitesse un peu partout qui peut protéger ce sur quoi elle se trouve. Étant sur une ile certaine plante sous-marine pourrais aussi vous protéger. Elle expose au moindre contact propagent un liquide toxique qui s'infiltre sous la peau en quelque minute et qui a le même effet qu'un poison mortel.

Elle se tourna de nouveau vers Erik le fixent toujours dans les yeux.

-Mais à quoi bon protéger votre ile si vous-même, vous ne fêtez plus attention à votre personne ... ? Je suis sûr qu'il n'y a aucune plante dans votre logement, elle pourrait ne vous apporter beaucoup pourtant, rien que dans votre façon de respirer .... De marcher, même pour toutes les douleurs que vous ressentez aux quotidiens.

Elle s'approcha de nouveau d'Erik ferment les yeux en se collent presque à lui comme pour l'examiner simplement en l'écoutent. Le corps disait beaucoup de choses et plus encore.

- Vous êtes si fragile en réalité ...

Angel lui caressa encore la joue doucement comme par compassion, un sentiment qu'elle avait oublié durent toutes ces années.

-Il suffirait de si peu pour vous remettre sur pied, certes ça ne serait pas comme si vous aviez 30 ans mais ça serait plus simple pour vous de sauver vos semblables si vous étiez en meilleure forme.

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